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Presse

Ce qu'ils en ont dit et pensé...

2015


Salomon : l’invité surprise du Florilège.


Il y a sept ans, nous remettions notre premier prix de direction de chœur au Florilège vocal de Tours. Pour fêter notre entrée dans cette prestigieuse organisation, nous avions eu des jumeaux… Notre prix avait eu deux lauréats, le Français Alexis Duffaure et l’Espagnol Basilio Astulez. Cette fois encore, notre dotation aura été partagée par deux chefs, le Suédois Alexander Einarsson et le Hongrois Valèr Jobbàgi. Il n’y avait pourtant que cinq postulants… j’y reviendrai, mais le niveau était tellement homogène que le jury a eu les plus grandes peine du monde à se décider à l’unanimité sur un seul nom. Donc… Honnêtement, les chefs Macédonien et Américain nous plaisaient tout autant. Mais comme on peut discuter les choix d’un jury jusqu’à plus soif, je m’abstiendrai de cet exercice aussi vain que contreproductif.

Ce qui est plaisant cette année, c’est que d’abord, ce sont deux chefs de qualités, mais en plus ils représentent deux générations bien distinctes ; grand blond de 37 ans pour l’homme de Malmö et tête chenue et barbe grise pour notre Hongrois de Pecs. Leurs formations sont de qualités avec un beau répertoire très éclectique allant de la Renaissance à la musique très contemporaine. La preuve, Valèr Jobbàgi a remporté le Prix Renaissance et Alexander Einarsson le Prix de la meilleure création. Lors de notre entretien avec eux après la proclamation du palmarès, ils ont été très intéressés par la partition signée par Arthur que nous leur avons remise… Espérons qu’ils la mettront très rapidement à leur répertoire.

D’ailleurs, l’ensemble du palmarès reflète parfaitement cette homogénéité. Les nombreux prix ont été très harmonieusement répartis entre les différents chœurs, à l’exception d’un ensemble finlandais reparti, et à juste titre, bredouille. Bien sûr, le Concours International a été largement éclipsé par le G.P.E., le Grand Prix Européen réunissant les cinq formations ayant triomphé dans les cinq autres épreuves identiques qui se sont déroulées en Europe, (Debrecen en Hongrie, Arezzo en Italie, Tolosa en Espagne, Varna en Bulgarie et bien sûr Tours). Près de trois heures de musique de très haut niveau, samedi soir. Un régal. Voix magnifiques, programmes variés et ambitieux, souvent proches de la perfection. Pour la petite histoire, c’est le chœur universitaire américain de Salt Lake City, vainqueur à Tours en 2014 qui l’a emporté. Décidément ces formations universitaires venues des États-Unis savent faire, car celle venue cette année de Syracuse dans l’État de New-York était également très brillante.

Bon alors ! Allez-vous me dire, tout c’est bien passé. Tout va pour le mieux dans le microcosme musical tourangeau. Je crains fort que ma réponse ne soit négative. La grosse dizaine d’Amis d’Arthur encore présents cette année, ont tous cru percevoir de lourds nuages s’accumuler dans le ciel du vénérable Florilège. Outre l’incontournable Grand Prix Européen qui ne reviendra que dans 6 ans en Touraine, il n’y avait donc que 5 formations sélectionnées et invités cette année pour le concours international. Soit très sensiblement moins que lors de toutes les éditions précédentes que nous avons partagées avec tant de plaisir. Pas d’ensembles vocaux, pas de chœurs à voix égales, plus de chœurs d’enfants ??? Ça ne relève plus de la restriction budgétaire, c’est du sabotage. Et on est en droit de se poser des questions plus qu’angoissantes sur l’avenir du plus important concours international de chant choral amateur en France. Est-on en droit de pointer un doigt vindicatif vers la nouvelle municipalité élue il y a peu ? Est-on en droit de se demander si la culture (et en l’occurrence, même la culture portée à son zénith) se doit d’être obligatoirement une variable d’ajustement budgétaire ? Est-on en droit de penser que certains gestionnaires municipaux à courte vue, ne voient que ce que coûte un tel festival, mais jamais ce qu’il rapporte pour les finances locales, (commerces, théâtres etc…) d’une part, mais aussi en prestige planétaire pour une ville comme Tours, qui devient durant trois jours par an, la capitale mondiale du chant choral ? Quand on connaît, selon les chiffres très récents publiés par le Centre d’études techniques de l’Équipement, ce que coûte en moyenne un bête rond point, on est en droit, une dernière fois de se demander ce qui est le plus important pour la Ville de Tours ? Qu’est-ce qui fait le plus pour son prestige : un sens giratoire ou être connue et reconnue sur les cinq continents comme une ville de culture au rayonnement mondial ? Ah oui ! Pour le prix d’un rond-point moyen on pourrait organiser une dizaine de Florilèges !!! À bon entendeur… !

Les amis d'Arthur Oldham

 

 

2014

Joli bouquet final au Florilège vocal de Tours

La 43 e édition du Florilège vocal de Tours se termine ce soir en apothéose. Depuis deux jours, le concours international de chant choral enchante le public.

Dieter Staelens dirige un chœur venu de Louvain, en Belgique. La Camerata Aetas Nova participe pour la première fois, ce week-end, au prestigieux Florilège vocal de Tours. Et à la sortie du Grand Théâtre, après sa prestation dans le programme libre du concours international, le groupe de choriste sacrifiait au rituel de la photo souvenir.
Le Florilège vocal, c'est d'abord un événement pour tous les amateurs de chant choral. Joanna Chirol, elle, est bénévole depuis dix ans au festival. Elle n'habite désormais plus à Tours mais revient néanmoins chaque année prendre part au florilège.

Des mois de préparation

« Moi, j'accueille les groupes, explique-t-elle. Il y a beaucoup de chœurs qui ne sont pas francophones. Il faut les guider dans la ville, les aider à savoir où aller répéter, comment récupérer les partitions, où aller manger… ». Une vraie organisation mise minutieusement sur pied pendant des mois pour arriver à l'apothéose de ce week-end.
Onze chœurs venus de huit pays sont cette année au programme du Florilège vocal avec l'espoir de décrocher un prix. Trois chœurs belges, un américain, un irlandais, un ukrainien, un autrichien, un indonésien, un letton et un italien sont en lice. Hier, le jury, composé de grands noms du chant choral, avait la délicate mission de sélectionner les quatre ou cinq chœurs qui prendront part cet après-midi au Grand Prix de la ville de Tours. Un bouquet final très attendu qui devrait ravir le public du Grand Théâtre.

 Aujourd'hui, au Grand Théâtre, épreuves finales du concours international de chœurs de jeunes à 10 h puis Grand Prix de la ville de Tours à 14 h. À 18 h, place de la Résistance, concours de clôture par tous les chœurs participants.

Caroline Devos le 01/06/2014 pour la N.R.

 

Concert final haut en couleur pour le Florilège vocal de Tours

 

C’est en costumes traditionnels que les membres des chœurs internationaux du Florilège vocal ont chanté, hier soir, pour le concert de clôture.

Seules les personnes arrivées place de la Résistance avec une heure d'avance ont pu assister, hier soir, au concert de clôture de la 43e édition du Florilège vocal, seul concours international de chant choral se déroulant en France.

Comme chaque année, en effet, le final de la manifestation a accueilli un grand nombre de Tourangeaux, venus, non seulement pour écouter les prestations des différents chœurs, mais également pour découvrir les chanteurs eux-mêmes. « Lorsque le concert a lieu, le concours est terminé, explique Sébastien Durand, membre de l'association Florilège vocal. Les chanteurs sont alors libres de se produire vêtus de costumes typiques de leurs pays. »
Sous le soleil revenu, les spectateurs ont donc pu admirer les robes colorées des jeunes slovaques, écouter les très belles voix des petits Barcelonais, et découvrir une interprétation originale, par un ensemble de chœurs, de l'« Hymne à la joie », de Beethoven.

L. B. le 02/06/2014pour la N.R.

 

Les amis d’Arthur au Florilège Vocal de Tours

 

Tours au jour le jour

Comme si vous y étiez

Cette année, pour sa 43ème édition, le Florilège Vocal de Tours débutait ses festivités dès le jeudi soir par un concert exceptionnel, « Le Retour à la Terre » de Meredith Monk interprété par l’Ensemble Mikrokosmos sous la direction de Loïc Pierre. Notre envoyée spéciale, Anne Andreev, était sur place.

Jeudi 29 Mai

Le ton du FVT a été donné avec la partition de Meredith Monk et chœur Mikrokosmos ! Quand je parle de ton, celui-ci est hors diapason. Loïc Pierre nous a prévenus : « laissez votre bagage choralistique au vestiaire ». Ce soir, le chant a laissé place aux champs illimités des sonorités rythmées produites par le corps, en mouvement parfois. Avec ce plus d’harmoniques, ce supplément d’âme profane, Meredith Monk, avec le chœur Mikrokosmos, auraient ils créé le chant « chorolistique » ? Ces expressions vocales aux multiples dimensions entrent en résonnance avec nos mémoires archaïques de sons produits par l’être humain quelle que soit la civilisation et bien avant la hiérarchisation des genres, et cela, tout en préservant les qualités des chanteurs, l’enveloppe du son, les nuances et les chromatismes qui restent au rendez- vous d’une très belle exécution.

 

Vendredi 30 mai

Début du concours à 18 heures. Une douzaine d’Amis d’Arthur sont sur le pied de guerre pour cette première session de près de 4 heures… il faut aimer le chant choral, moi je vous le dit. Au programme, les imposés pour 5 ensembles vocaux mixtes ou à voix égales, puis 6 chœurs mixtes. Nous sommes prêts programme et stylo en main, car déjà nous scrutons, projetons, supputons pour savoir qui pourra être notre lauréat. D’emblée, les 5 premiers ensembles nous déçoivent… attention, à l’aune du niveau souvent exceptionnel de ce florilège. Qu’ils viennent de Kiev (le plus original) de Belgique (3 formations plutôt ternes) ou d’Autriche (pas au niveau) un ennui poli s’installe dû à l’uniformité de programmes lents, souvent tristes et sans relief. On joue la sécurité. Mais ici, ce n’est pas suffisant.

Heureusement, le nombreux public va sortir de son assoupissement avec les chœurs mixtes parmi lesquels les Indonésiens venus de Djakarta, des Italiens plein de fougue… et de décibels, et deux formations universitaires américaines venues de Birmingham et de Salt Lake City. (Leurs deux chefs nous ont tout de suite séduits ! À suivre…) Un dernier mot pour être exhaustif, les Irlandais et les Lettons étaient en dessous du lot.

Samedi 31 mai

Rude journée avec quatre sessions… rien que ça. Dès 10h les stakhanovistes du chant choral sont au rendez-vous dans un petit temple protestant en plein centre de Tours pour le Concours Renaissance dont on attend toujours beaucoup. Et nous ne fûmes pas déçus. Seuls les Irlandais de Dublin (mention correcte), les Italiens (formation complète et tous décibels dehors) et les Indonésiens (parfaits, sensibles et parfaitement dans le style) sont au programme. Comme toujours un très joli moment de musique… je reviendrai sur ce Prix au moment du Palmarès.

Retour au Grand Théâtre à 14 heures pour le programme libre des ensembles vocaux… et pour un grand moment d’ennui. Peut-être que cette session postprandiale incite-t-elle à la sieste, mais, franchement, quelle programmation, alors que le programme est libre ! Ni originalité, ni prise de risque, ni joie de chanter. Seules les Ukrainiennes nous ont sortis de notre torpeur, mais sans pour autant être au niveau d’un Premier Prix.

Heureusement, et ce n’est pas la première fois que ça se produit dans ce magnifique Florilège, ce sont les chœurs d’enfants et de jeunes qui vont secouer le public. Avec surtout deux ensembles catalans dirigés par le même homme, le superbe Oscar Boada. Grande qualité vocale, une vraie joie de chanter, des costumes, de la mise en scène et une programmation de haute volée pour des ensembles de jeunes (de 6 à 12 ans pour les enfants et moins de 22 pour les jeunes… en l’occurrence, l’aînée avait 16 ans). Les formations biélorusse et slovaque n’ont pas été en reste mais tout de même un ton en dessous des espagnoles.

 À 20 heures, quatrième et ultime session du marathon du jour, avec le programme libre des chœurs mixtes. Et là de nouveau, on va tutoyer des sommets en particulier avec les deux formations universitaires américaines, les Indonésiens et les Italiens. Une belle soirée avec quelques bas mais surtout des hauts (citons pour mémoire l’interprétation parfaite des Djinns de Fauré par la formation venue de Djakarta.) Vivement demain pour les finales !

Dimanche 1er Juin

À 10 heures, on retrouvait les chœurs de jeunes avec plaisir et même gourmandise. Pas de déception. Toujours du très haut niveau, de l’originalité et puis une qualité vocale incroyable quand on songe que l’épreuve se déroule tôt le matin… pas idéal pour les voix, même jeunes.

À 14 heures, le sommet (le climax comme on dit outre-manche) des trois jours, le Grand Prix de la Ville de Tours. Le vainqueur de cette finale des finales aura la lourde charge de représenter le Florilège au Grand Prix Européen 2015… Plus que cinq formations en lice (les autres n’ont pas été retenues) Salt Lake City, Birmingham, Djakarta, San Vito et les inattendus Lettons de Riga dont je continue à penser qu’ils n’avaient pas tout à fait le même niveau que les autres. Bref, un bel après-midi, avec cette fois, des programmes nettement plus variés, malgré quelques redites qui ont d’ailleurs été fatales pour les chorales qui se sont laissé aller à cette facilité.

À 17 heures le palmarès. Il fut un temps pas si lointain où ce moment solennel relevait plus du foutoir que de la remise de prix. Ce n’est plus le cas depuis plusieurs années et on s’en félicite. Tout est clair, le moins bavard possible, tout en restant chaleureux. Les récompenses ont innombrables et vous pourrez consulter l’ensemble du palmarès sur ce même site. Je me contenterai de parler des principales récompenses. Salt Lake City (un de nos chouchous, pour ma part mon chœur préféré) remporte le Grand Prix de la Ville et le Prix du Public (issu des votes des spectateurs avertis du Florilège). Le Premier Prix du Concours international revient aux Italiens. Où le bât a sérieusement blessé, c’est l’attribution à ces mêmes italiens du Prix Renaissance. Totalement incompréhensible, tant les Indonésiens ont dominé cette épreuve. Chanter Regnard ou Palestrina à 36 et surtout à pleins poumons de l’anacrouse au point d’orgue relève sinon du non-sens à tout le moins de la faute de goût. Décision incompréhensible des trois jurés, qui n’étaient d’ailleurs pas d’accord entre eux… et il y avait de quoi !

 

« Et le Prix de Direction remis par notre association ? » allez-vous me demander. Et bien c’est l’impeccable Philip Copeland de Birmingham (Alabama). C’était un de nos deux préférés, il s’agit donc pour nous d’un bon choix. L’homme est très sympathique, affable, excellent musicien et surtout il aime ses jeunes choristes (entre 18 et 22 ans !!!) qui le lui rendent bien… ça me rappelle quelqu’un ! Pour mieux connaître notre lauréat 2014, (6ème du nom) nos adhérents peuvent déjà consulter sur You Tube, l’interview que nous avons réalisée avec lui à l’issue du palmarès dans les coulisses du théâtre, en attendant la transcription que nous en ferons très prochainement. Au bout du compte, une très belle édition du Florilège (merci à la Présidente, Isabelle Renault, et à toute son équipe pour l’accueil qu’ils nous réservent chaque année) et rendez-vous du 29 au 31 mai 2015… Nous y serons !

Les amis d'Arthur Oldham

 

 


2013

Somptueux début pour le Festival en Confluence

Une chorale récompensée dans le monde entier

Les Musicales en Confluence n'auraient pu rêver plus belle entrée en matière. Les dix-huit garçons et filles de 17 à 24 ans de la De la Salle University Chorale de Manille (Philippines) ont offert au public une prestation de très haute tenue sous la baguette du chef, Rodolfo Delarmente.
Le répertoire de ces étudiants en informatique, en technique commerciale ou en sciences de l'ingénieur couvre un large éventail depuis la musique sacrée (Mendelssohn) jusqu'à la pop (« We are the word ») en passant par Claude le Jeune (« Revecy venir du printemps ») et les negro-spirituals de Moses Hogan.Ravis, les deux cents spectateurs ont réservé à ces jeunes artistes une standing ovation méritée.
La Nouvelle République, 03/06/2013

 

HOMOGENEITE QUAND TU NOUS TIENS….

Rien ne dépassait dans cette 42ème édition du Florilège vocal de Tours. En ce sens que tout s'est formidablement bien passé... encore une fois, certes, et, on se doit de le constater, l'organisation est de plus en plus performante. Même la météo s'est mise de la partie, car après un vendredi glacial, pluvieux... désespérant, pour les deux jours qui ont suivi, le soleil et la douceur (tourangelle il va de soi) ont eu le bon goût de venir réchauffer et illuminer les 17 chœurs en compétition (soit 7 français et 10 venus du monde entier, des Philippines à Porto-Rico en passant par les Etats-Unis ou la Norvège).
Là aussi rien ne dépassait. Aucune formation ne dominait vraiment les débats, et, a contrario, aucune n'avait volé sa place dans ces prestigieuses rencontres. Tant et si bien que le jury n'a attribué aucun Premier Prix durant ce Florilège. Je n'irai pas jusqu'à penser que le Grand Prix de la Ville de Tours qui couronne le meilleur chœur du Florilège a été attribué par défaut au « Coralia de la Universidad de Puerto Rico », au demeurant une excellente formation qui chantait avec le même bonheur la musique de la Renaissance, celle de Poulenc ou celle de l'Amérique centrale. Un régal même si on n'a pas atteint les sommets que nous avions connus, il y a peu, avec deux ensembles japonais en 2009 ou 2011 ou le chœur suédois de Simon Phipps en 2007. Mais nos Portoricains font de toute évidence de beaux vainqueurs. Face à eux, deux autres formations avaient attiré l'attention de la bonne dizaine d'Amis d'Arthur présents, et aussi des membres du Jury, à savoir, le chœur italien de femmes venus d'Arezzo avec son chef Lorenzo Donati et surtout le remarquable « Georgia State UniversitySingers » d'Atlanta aux Etats-Unis sous la direction de Deanna Joseph.
Et cette dernière nous tient particulièrement à cœur puisque c'est notre lauréate 2013 du prix Arthur Oldham qui, rappelons-le, récompense un chef de chœur. C'est à elle et à ses quarante jeunes chanteurs que nous devons sans doute le plus beau moment, en tout cas le plus chargé d'émotion de ces trois jours, avec un gospel d'une qualité et d'une sensibilité formidables. D'ailleurs leur prestation de dimanche était en tout point remarquable. Dommage pour eux que, comme pour beaucoup d'autres, le programme imposé du vendredi ait été un peu trop sage et trop timide. Le samedi, les progrès étaient évidents avant le point d'orgue dominical (j’évoquerai plus en détail cette jeune chef dans les colonnes de notre gazette trimestrielle).
En conclusion, une belle édition du Florilège vocal de Tours avec de beaux moments, mais sans grand moment, avec de bons ensembles et un palmarès auquel j'adhère pleinement. Je suis sûr que certaines voix critiques se feront entendre regrettant l'absence de «Premiers Prix» en cette année 2013. Je pense qu’une telle récompense ne doit couronner que l'excellence. Or, soyons honnêtes, aucune formation ne l'a atteinte ni même tutoyée. Si un concours international du niveau de ce «Florilège Vocal» veut conserver sa crédibilité, il faut parfois avoir le courage de trancher dans le vif et de ne pas galvauder ses valeurs. Donc, longue vie à lui et à l'année prochaine du 30 mai au 1er juin 2014... On en rêve déjà!

 JPL, « Les Amis d’Arthur Oldham ».


Apothéose de joie pour le final du Florilège vocal

L’excellence était encore au rendez-vous pour cette 42 e édition du Florilège vocal qui s’est clôturé en beauté hier soir.

Belle ambiance ! Hier, en fin d'après-midi, dans un Grand Théâtre plein à craquer, l'atmosphère tenait plus au match de foot qu'à la remise de prix d'un concours international de chant choral. Tant mieux ! Les effusions de joie à l'annonce du palmarès traduisaient le très bon climat qui a régné pendant ces trois jours de festival.

Un climat bon enfant mais un très haut niveau de qualité délivré par les 17 chœurs venus du monde entier. Puerto-Rico avec son chœur Coralia a d'ailleurs remporté le Grand prix de la ville de Tours. C'est donc cette formation de San Juan qui représentera l'an prochain en Hongrie le Florilège vocal au festival international des meilleures formations chorales récompensées lors des différents concours internationaux.
Pour clôturer ces trois jours de Florilège, le traditionnel concert gratuit donné en toute fin d'après-midi place de la Résistance à Tours a été suivi par un public très nombreux. Rayons de soleil oblige !

Le chiffre : 8

C'est le nombre de prix non attribués lors de la 42e édition du Florilège vocal. Explications. « Ce n'est pas exceptionnel, explique l'équipe organisatrice du concours international de chant choral. Les jurys changent d'année en année. Ils sont parfois plus sévères. Le niveau d'excellence du Florilège doit être conservé. Si les jurés estiment que le niveau n'est pas assez élevé, le prix n'est donc pas attribué. » C'est donc le cas, cette année, avec huit prix (1er et 2e prix pour la plupart) qui n'ont pas trouvé preneur. Lors de la remise des prix, hier soir au Grand Théâtre, les sourires étaient quand même de mise.

D.Co   27/05/2013

2012

Les plus belles voix du monde récompensées
Le Florilège vocal a pris fin hier, place de la Résistance, à Tours. Quelques-uns des jeunes choristes prolongent le plaisir aujourd'hui en Touraine.
Ils vont se réveiller le cœur léger, ce matin, les choristes argentins de Musica Quantica Voces de Camara. A l'issue de deux journées intenses de concerts, ils ont reçu le Grand Prix de la Ville de Tours de la 41ème édition du Florilège vocal. Après une première série d'épreuves samedi, ils étaient trois chœurs à vouloir décrocher ce titre : les choristes de Birmingham (Etats-Unis), Buenos Aires (Argentine) et Göteborg (Suède). Trois formations brillantes qui ont à nouveau montré leur talent, hier après-midi, au Grand Théâtre, lors d'une représentation ouverte au public. Dans les coulisses, la tension est palpable. Les Américains sont les premiers à monter sur scène. Juste derrière le rideau, le public ne le voit pas, mais les choristes argentins de Buenos Aires sont assis sur une rangée de bancs. Pas question de bouger pour ne pas déranger leurs concurrents sur le plateau. Les visages sont tendus. Mais dès que les choristes d'Alabama sortent de scène, ils sont les premiers à applaudir chaudement les chanteurs. Des compétiteurs fair-play qui ne cherchent pas la gloire. Ils sont ainsi, les choristes du Florilège vocal. Un peu plus tard, ce sont les Suédois qui viendront féliciter les choristes argentins. Après l'annonce des résultats, tous ont rejoint la place de la Résistance pour un grand concert à ciel ouvert. Gagnants comme perdants, chacun a retrouvé de l'énergie pour chanter une dernière fois en chœur.
Pascaline Mesnage, La Nouvelle République d'Indre-et-Loire, Tours, 28 mai 2012

La magie des voix juvéniles
Comme le rappelait Dominique Bachelier, directeur, en préambule du concert donné en l'ancienne église de Saint-Laurent, c'est la troisième fois que l'école Musica-Loire accueille au lendemain du festival de chant choral international de Tours, l'un des ensembles participants. Les jeunes choristes ont fait vibrer les murs de la vieille église. Cette année c'est le chœur d'enfants Lacrymosa, venu de Moldavie, qui était invité. Organisation pas simple car leur visa n'a été accordé que le mercredi précédent et il a fallu trouver l'hébergement de 42 personnes dans des familles en urgence…. Ils ont donné un premier aperçu de leur talent devant des touristes ravis de ce supplément inattendu, lors de leur visite du château de Langeais, dans la grande salle des gardes. Chants traditionnels, religieux, chant en français, en anglais, ce concert restera sans conteste comme une des perles musicales de la, voire des, saisons culturelles langeaisiennes et méritait bien un rappel. Un morceau plein de charme et vivacité allié à quelques mimes. Nul doute que cette soirée donnera envie aux spectateurs d'aller assister l'an prochain au festival Florilège vocal de Tours.
La Nouvelle République d'Indre-et-Loire, Chinon, 2 juin 2012

La Région et le Département en bref
Seul concours international du chant choral organisé en France, ce sont vingt chœurs venant du monde entier - 379 choristes - qui ont participé fin mai, à la 41ème édition du Florilège vocal de Tours, placé sous le signe de la jeunesse et de l'internationalité. Le chœur Musica Quantica Voces de Camara d'Argentine a remporté six prix, dont le Grand Prix de la Ville de Tours et le prix du public. Quatre prix dont le premier prix expression libre et deux prix dans le programme Renaissance pour le chœur de Samford University A Capella des Etats-Unis. Tandis que le chœur Solfa de la Scholla Cantorum de Cuba a reçu le premier prix dans la catégorie chœurs de jeunes. Un événement qui s'appuie sur l'engagement de nombreux bénévoles et d'un jury composé de onze experts internationaux. La nouvelle édition est programmée du 24 au 26 mai 2013.
La Renaissance du Loir-et-Cher, 15 juin 2012

Tours de chant
Nos amis de Touraine encore trouvent le moyen de se distinguer. Les voici qui proposent, trois jours durant, le Florilège Vocal de Tours. Une belle aventure que le chœur association d'individualités qui donnent le meilleur d'elles-mêmes à leur équipe. Huit nations sélectionnées pour le concours international, une compétition de jeunes gens venus de quatre pays, ce festival est ouvert au monde. Que demander de mieux? Les Pyrénées pour les uns, l'Atlantique pour les autre, tant il est vrai que chacun voit midi à sa porte. Mais patience… Aujourd'hui la Loire. Demain, les vastes horizons.
Frédérick Casadesus, Médiapart, 16 juin 2012